Qu’est-il possible de faire contre la renouée du Japon, une espèce exotique envahissante bien établie au Québec? Le projet-pilote du COBARIC vise à lutter contre cette plante au parc nature du Domaine Taschereau, à Sainte-Marie. Ce milieu d’importance régionale abrite une grande biodiversité.
Comment lutter contre la renouée du Japon?
La méthode choisie, c’est la compétition végétale. Il s’agit d’implanter une espèce indigène, comme le saule de l’intérieur (salix interior), qui viendra prendre la place de la renouée. Le saule a été choisi comme espèce compétitrice parce qu’il pousse rapidement et en hauteur, venant ainsi limiter l’apport de lumière à la renouée du Japon.
Pourquoi lutter contre la renouée du Japon?
Originaire du Japon, la renouée de cette contrée a trouvé au Québec un climat favorable à son expansion. Toutefois, elle a tendance à prendre toute la place, éliminant ainsi la végétation indigène. Elle devient alors la seule espèce présente, ce qui nuit autant à la faune qu’à la flore d’ici.
Par ailleurs, le système racinaire de la renouée du Japon représente un problème, particulièrement près des plans d’eau. En effet, ses racines restent en surface seulement, ce qui ne permet pas de retenir les rives lors des crues ou des pluies. Elle est une source d’érosion.
Pourquoi est-ce si difficile d’éradiquer la renouée du Japon?
La renouée du Japon a un système racinaire quand même impressionnant. Ses racines s’enfoncent dans le sol jusqu’à 2 mètres de profondeur. Elles s’étendent en plus jusqu’à 7 mètres en surface. Il est facile d’arracher les racines superficielles, en surface, mais pas tout le système racinaire. Résultat, les racines toujours au sol permettent une repousse rapide de cette espèce.